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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 14:13

De rouille et d'os     

Avec Jacques Audiard, on voit que souvent chez l'homme, il faut un drame, une épreuve, un choc ou une rencontre fracassante, pour que lui apparaisse la valeur de la vie, le goût de sa simple magnificence et de son accomplissement par le partage. Alors, à ce moment-là seulement, sa beauté plastique ou sa force virile peuvent prendre leur place à côté de celles des bêtes qui elles, souvent, ont depuis longtemps compris l'intérêt de la beauté au service de la beauté et l'utilité de la force au service de la défense de la vie.

        Les humains en boîte de nuit sont des bêtes et les orques occupés à fendre l'eau de leur masse sont des hommes. La brutalité humaine malgré ses sophistications de civilisé amènent l'animal à devenir violent tandis que quelques chiots rendent à un enfant esseulé toute la tendresse qui lui manque. La beauté des corps et leur puissance dans l'amour ou dans la bestialité est filmée presque sans mots, les comportements et les gestes occupant une grande partie de l'espace de l'expression et de la communication comme dans un retour à la véracité triomphante de la chair et au sens de la vie, de la vie qui se vit et se donne juste pour elle-même, pour que perdure ce feu dont la raison d'être est de brûler de tout son feu. 

         Pourquoi la force physique ? Pourquoi la puissance de la beauté corporelle ? A quoi servent ces attributs que l'homme et l'animal ont en commun  ? Chez l'homme, à rien d'autre parfois qu'à blesser, à meurtrir, à attaquer. Celui-ci se sert de ses muscles pour cogner par convoitise ou par bêtise, cette autre utilise le pouvoir de ses formes pour mieux entrer dans le monde de la consommation intégrale.

      Mais tandis que des humains se battent comme des fauves juste pour prouver une supériorité illusoire, gagner de l'argent, être le premier de la classe ou du rang, posséder quelqu'un ou jouer les plus forts, tandis que des femmes manient leur charme comme une arme pour dominer ou conquérir, les bêtes, elles, quand elles se battent ou agressent, quand elles offrent au monde leur majesté ou leur grâce, que nous disent-elles ? Voir le film "De rouille et d'os" de Jacques Audiard. 

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 13:34

                              Sortie  de « Résidence Beaurivage » aux Editions Les Cygnes

 Comédie Résidence Beaurivage

Comédie sur les maisons de retraite, ce commerce vertueux que nos sociétés de consommation prêchent la main sur le porte-feuille... Heureusement, il y a dans ces maisons-là des vieux pas si dépendants que ça qui donnent des leçons à ceux qui sont dehors...

                          Parce qu'il est urgent de vivre !

 

Mr Bouboule - Tonitruant. Alors ? Que se passe-t-il au zoo ? Protestations. Houououou… Il fait l'ours.

Mme de Vauxtour - On cherche quel jeu on va faire.

Mr Bouboule - Ah, non ! Pitié ! ça suffit les jeux, ça me déprime ! On s'est assez diverti pendant toute notre vie, il serait temps de se concentrer. Se divertir ! Fallait tout le temps se divertir ! Aller aux spectacles, au cinéma… Se remplir le cerveau avec des divertissements, des trucs qui vous bouffent la sève, qui vous empêchent de penser… Même pendant la guerre, vous aviez vos divertissements ! Moi je veux pas passer à côté de ma mort en continuant à me divertir. Non, non et non ! C'est atroce, cette obsession du divertissement ! Vous faîtes que ça ! On vous empoisonne ce qui vous reste de conscience, voilà tout ! C'est de la foutaise ! Se met à tourner avec son fauteuil. De plus en plus fort. On vit une époque terrible ! Faut qu'on s'amuse, faut qu'on rigole ! Qu'on fasse joujou ! Des jeux en veux-tu en voilà, pour tous les goûts ! Plus vous vous approchez de la mort, plus on vous distrait ! Mais nom de Dieu, c'est pas une maladie la mort ! C'est atroce, c'est atroce… Fonce vers le restaurant. Atro-o-o-o-o-o-oce. Silence.

La secrétaire va voir en sa direction puis revient - Il a pris l'ascenseur. Elle retourne à son bureau. Silence.

Mme Landri - Nous pourrions faire une petite prière pour lui… Temps.

Mme Clavier calmement - Il n'a pas tort. Moi toute ma vie j'ai été en prison. En pension, après en famille, et maintenant ici

 

Pièce pour 18 personnages, actuellement en répétition.

 

Ouvrage disponible dans toutes les librairies théâtrales et pouvant être commandé dans les autres.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 02:55

                                  

                                                      mardi 20 mars à 12 h 30

                                        au Théâtre du Rond-Point :

                                                  Lecture de la pièce inédite

                              Mercenaires et rédemption

           par la Cie Influenscènes dirigée par Jean-Luc Paliès, avec Benjamin Penamaria, Frédéric Pellegeay, Carole Leblanc, Valérie Da Motta, Alain Guillo.

     et à l'Espace Gérard Philipe à Fontenay-sous-Bois  le 19 mars à 20h30

                                                                     - Entrée libre -

 

Emie a aimé un homme à en mourir, Dom a été mercenaire. Tous deux se sont livrés corps et âme à une guerre, personnelle ou collective. Dévastés, ils sont en centre de soins dans des chambres voisines. Face à un médecin et à leurs amis respectifs, ils tentent de sortir du cycle de la violence, ils s'acharnent à remonter du fond de l'anéantissement. Emie parle d'un amour malheureux et du désarroi dans lequel l’a plongée la guerre civile vécue dans son enfance et qui l’a rendue orpheline. Dom ne supporte plus son rôle d’ange exterminateur. Dans un chant de mort puis de victoire, donnant à entendre crûment l'explosion du noyau de leur être, ils crient leur douleur autant que leur haute idée de l'amour. Alors, rythmée par l'inversion de leurs confidents, survient la transfiguration grâce au regard de l'autre.

Dans l'expérience extrême du corps se jouent les limites de soi et du rapport au monde. Le corps est un engagement, le lieu où tout se montre. Emie et Dom qui se croyaient indestructibles, sont minés par une faille sournoise. Dès lors qu'ils affrontent leur propre douleur avec les mots, ils prennent le risque de leur conversion. La conscience qui s'expose prend le risque du meilleur.

 

 

Extrait :

DOM - Une minute de repentance, une seule minute de repentance, et ma figure en est changée ?

LISE - On ne voit les gens qu'à travers ce qu'ils nous donnent à voir. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Si on me demande ce que j'ai vu de vous, je ne pourrai dire que ce moment-là qui vient de se dérouler entre nous. Rien d'autre. Le reste, c'est ce que vous racontez, moi je ne l'ai pas vu.

DOM - Vous pourriez garder de moi cette minute-là ? Ce visage-là ?

LISE - Oh, je pourrais, oui. Et si on me demandait qui vous étiez, je dirais que vous étiez un type avec la figure d'un môme, c'est ça que j'ai vu. Oui, j'ai vu un môme, sans passé, juste un môme dressé tout entier vers son destin, les bras ouverts et le regard tout blanc...

 

 

 

 

   Les Mardis Midi, co-production Eat/ Théâtre du Rond-Point/A Mots découverts, conçus par

Louise Doutreligne offrent à des pièces inédites un passage à la scène en Version pupitre.          

 

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 16:21

                GARE AU THÉATRE, Vitry-sur-Seine

                  35e Edition du Bocal agité, janvier 2012

 

Grâce à l'inventivité et au dynamisme de Mustapha Aouar, le théâtre dans l'ancienne gare de Vitry propose Frictions Urbaines, délicieux frottement entre théâtre et architecture. Cela même alors que le territoire se modifie à toute allure, changeant la ville et la vie.

5 auteurs, 5 metteurs en scène et 15 interprètes se sont particulièrement agité pendant trois jours !

Les premiers ont eu une journée pour écrire dix minutes de scène, sur la thématique de l'architecture, avec de ludiques contraintes proposées le matin même par la participante et meneuse du groupe : Louise Doutreligne.

Une journée avec sa petite machine... ah non, Philippe écrit au stylo !... en compagnie de ses camarades pour produire environ 6 ou 7 pages police 13 à remettre à 18 heures ! Pression stimulante, ambiance conviviale, déjeuner savoureux avec bonne soupe... Les cinq auteurs ont relevé le défi ! A 19 heures, chacun a lu sa pièce (mini) devant les interprètes et metteurs en scène curieux du résultat et prêts à se répartir la tâche. Et à eux de bosser... Jusqu'au samedi 19 heures pour la représentation suivie d'un débat.

 

« Trois jours pour écrire, traduire, mettre en espace, jouer. Le Bocal c'est d'abord l'affaire des auteurs, disons de ceux qui écrivent, de ceux par qui le théâtre vient et ceux par qui le théâtre reste. Mais aussi des metteurs en scène, des comédiens, des traducteurs, tous essorés par la même agitation et obnubilés par une seule nécessité : produire du théâtre ici et là-bas. » : Extrait de la chronique en directe du chroniqueur-filmeur au regard attentif et aigu, Jean-Luc Paliès!

 

Au final, cinq styles, cinq scènes, de l'humour, de la poésie, de l'étrangeté...

« L'imprimeur déprimé » de Louise Doutreligne mis en scène Mohamed Guellati 

« Une nouvelle ville, vie... » de Catherine Gil Alcala mis en scène Olivia Saban 

« Clarisse entre deux eaux » de Fabien Arca mis en scène Dorsal Ben Nasser 

« Il y a quelque chose de pourri au paradis » de Philippe Touzet mis en scène Mustapha Aouar  

« Dédale »Isabelle Bournat mis en scène Clyde Chabot avec Damien Pottier et Catherine Decastel.

         Extrait de Dédale :

 

Lui - C'est gentil chez toi...

Elle - le regardant avec perplexité.Assieds-toi... Qu'est-ce que tu veux boire ? Quelque chose de « gentil » ?

Lui - ricane sans comprendre.Je prendrais bien un whisky.

Elle - C'est bien ce que je disais. Agressive. Assieds-toi, assieds-toi !

Lui - Voilà !

Elle - sert deux whiskies. Alors chez moi, c'est... gentil ?

Lui - Je n'ai pas voulu te vexer.

Elle - Enervée.C'est quoi, un intérieur gentil ?

Lui - Douillet, un endroit où on a envie de se poser, accueillant. Charmant. Voilà, charmant. Chez toi, c'est charmant.

Elle - Ça fait refuge ? Un côté SPA ? Havre de tranquillité ?

Lui - Si tu veux. Je ne t'ai pas vu depuis... quoi, vingt ans ?

 

Parution des textes prochainement aux Editions de Gare au Théâtre.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 19:56

Sur le Golgotha, quand c'est Rodrigo Garcia qui nous y emmène, on danse, on se goinfre, on baise, on rit, on chante, on se frotte à l'angoisse existentielle sans limites, avec humour, avec dégoût et vomissement, avec intensité et grâce. Nous voilà en prise directe avec la vie, son calvaire ou sa joie, selon ce qu'on en fait. Quitte à grimper sur la montagne, autant la déplacer, non ? Alors, Rodrigo provoque. Comme Genet, Stravinsky, Picasso et bien d'autres l'ont fait en leur temps. Au sens propre, il provoque, il fait venir. Il fait surgir des flammes dans la conscience, il produit un décollement de la pensée, un sursaut des sens. Rodrigo Garcia brasse la condition de l'homme d'aujourd'hui, de son extrême vacuité jusqu'à ses extases artistiques. Sommes-nous des anges déchus, condamnés au tourbillon vertigineux et incessant de nos petites trajectoires tantôt aériennes tantôt obscènes ? Il n'y a pas de quête de sens qui ne soit violente, forcément violente. Si bien que le plateau se couvre follement de mots, d'images, de sons, de voix et de mouvements. Et le contraste entre le pire et le meilleur est si brutal, que lorsque soudain Marino, nu, joue au piano les « Dernières paroles du Christ » de Haydn, le choc est si fort, la beauté si directe, qu'on en arriverait presque à penser que Dieu vient de débarquer au milieu de tout ce fatras ! Mais gardons les yeux ouverts et voyons, écoutons, oui c'est bien Joseph Haydn, c'est bien Marino Formenti, c'est bien Rodrigo Garcia et de généreux comédiens, ce sont eux, à cet instant, eux, humains, créatures et créateurs, eux qui nous offrent ce spectacle fracassant et sublime.

 

« Golgota picnic » de Rodrigo Garcia, accueilli du 8 au 17 décembre par le formidable Théâtre du Rond-Point.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 15:41

 

En octobre, quelques semaines de Résidence en Belgique sous la houlette accueillante et stimulante du Centre des Ecritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles ont été une formidable parenthèse atemporelle. Immersion dans l'écriture et incursions à toute heure du jour et de la nuit dans le magnifique parc adjacent. Pour en garder la trace, petite aquarelle impressionniste :

 

Dans le ciel au fond de l'eau, l'épais feuillage rouge éclairait la nuit. En menus feux follets, les canards, sur des branches mouvantes, glissaient. L'étang se reflétait sur un nuage, le frêne en flèche doré faisait sentinelle et le silence ricochait entre les joncs. C'était en octobre, un soir d'automne. Un chercheur de mots, plongé dans le théâtre de la nature, comme un orpailleur comblé, s'était couché sous les arbres. Un dialogue s'ensuivit, l'inénarrable se produisit, l'obscurité se creusa, un puits s'ouvrit et l'auteur tomba. On ne l'a jamais revu. Si d'aventure, quelque promeneur dans le parc entendait un étrange écho, qu'il ne s'affole ni ne fuie : un dramaturge réside.

 

De retour à Paris, comme pour continuer à flotter un peu hors du temps, j'apprends que ma pièce « Mercenaires et rédemption » est lauréate du Comité de lecture des EAT. Elle sera présentée en lecture publique par la Compagnie Influenscènes le 19 mars à Fontenay-sous-Bois et le 20 mars au théâtre du Rond-Point à Paris.

L'automne a été printanier, le printemps s'annonce ensoleillé...

Qu'en sera-t-il de l'hiver ? A suivre...

 

 

           

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 18:49
La poésie, me semble-t-il, est une musique dont les syllabes et les sons coulent sous le palais, inondent le corps. Musique qui se mâche, se fait charnelle. La poésie a pour matière l'ineffable qui se fait palpable, dès lors qu'on la laisse rentrer en soi comme une nourriture, qui se goûte et se mastique.
 
L'événement « Vinifest  » à l’hippodrome de Beyrouth du 5 au 8 octobre 2011 sous le parrainage d'Oscar Sisto, est une célébration du vin. A la présentation des grands cépages libanais, s'ajoutent l'enchantement des mots et l'esprit festif. Ma contribution s'y traduira par quelques fantaisies destinées à prendre place entre des chansons d'amour.
Mais pour l'heure, Baudelaire me revient et s'impose... pour que nous le goûtions ensemble :
 
« Il faut être toujours ivre. Tout est là, c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves maryrisés du temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
                           
    Le spleen de Paris.

 

                             
                                                                             
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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 16:53

      Avignon

 

Un extrait de "Dansons la farandole" a été lu samedi 16 juillet au Conservatoire d'Avignon. C'était l'opération "Du Neuf". Une belle initiative des EAT avec les comédiens du collectif A Mots Découverts, dans une ambiance chaleureuse, grande qualité de présentation, diversité des écritures, charme du festival et plaisir des échanges !

 

"Dansons la farandole", c'est une farce en deux volets, deux petits tours dont l'enchainement provoque une spirale comique où s'intercalent des refrains chantés et déjantés. On y croise une Présidente et un ministre loufoques et infantiles, des domestiques rusés et délirants, un Directeur du Fonds Mondial des Ressources Planétaires, qui tire les ficelles de l'économie des pays en faillite entre deux agitations sexuelles avec la nourrice de ses enfants. Tiens tiens...

 

Cette bouffonnerie autour d'une société où citoyens et puissants sont renvoyés dos à dos a été écrite début 2008, suite à une commande de la MPAA dont le thème était « Au risque des rencontres », puis présentée en automne 2008 par les "Comédiens du kiosque".

 

Je n'avais pas hésité, la situation mondiale m'incitait à réagir théâtralement. Déjà, la crise des subprimes faisait parler d'elle et les émeutes de la faim en Egypte, à Haïti, au Maroc, en Asie, au Mexique, résultaient de plusieurs facteurs. Les spéculateurs non satisfaits par les produits financiers s'amusaient avec les matières premières et les produits agricoles, tandis que certaines denrées alimentaires étaient détournées pour développer les biocarburants... Le FMI prenait des dispositions, le système bancaire défaillait, chômage ici et population affamée ailleurs... Drôle de monde, on a vu la suite...  Alors dansons... la farandole ou la carmagnole...

 

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 23:12

 

 

 

 

 "Le défunt" de Obaldia 

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Avec les comédiennes Blandine de Couët,

Anne-Chantal de Divonne.

 

 

 

 

 

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C'était le vendredi 3 juin à l'Espace Brémontier, c'était une manière de vivre ensemble une ascension vers le dépouillement par les mots, les sonorités et les explosions immobiles...  

 

Merci à tous ceux qui ont permis à cette rencontre-dédicace autour du Cahier "J'ai pris frères" de se dérouler chaleureusement, dans le risque des envolées, avec l'envie de se laisser surprendre, prêts à se laisser brûler quand les mots sont de feu...

 

 

  011

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