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                                     Cent mots pour dire le théâtre 

                                    Editions Maisonneuve et Larose (2004)

                          

 

                    100 mots

 

Environ dix centimètre sur dix, c'est la taille de ce petit livre non exhaustif qui propose de façon ludique cent portes d'entrée dans l'univers du théâte de Aristophane à Berkoff.  Il tient dans la poche, il  uvre sur l'horizon théâtral pour tous ceux qui le découvrent, l'abordent, le cherchent en kaléidoscope et jonglent avec ses facettes. A la letre A ? On y trouve "aboyeur" et "absurde". A la lettre Z ?  "zanni".

 

                                                                             Extraits:

 

Dyonisos : Sans le Dieu Dyonisos, point de théâtre. C'est en effet pour l'honorer qu'ont eu lieu les premières fêtes dans les dépendances du temple où le prêtre officiait. Le Dieu du vin -Bacchus pour les Latins-, né de la cuisse de Zeus, est célébré follement avec cortèges et bacchanales, sacrifices et oracles. Au fil des ans, la cérémonie festive répandue dans les campagnes a franchi des étapes allant d'une danse collective (le chaos tournoyant) à des improvisations conduites par les plus inspirés et reprises par le groupe, préfiguration du choeur. Pour canaliser ces manifestations, les villes vont petit à petit institutionnaliser ces orgies, faisant ainsi place sept siècles avant J-C à ce qui deviendra : le théâtre.

 

 

Rive Gauche : Les théâtres de ce côté de la Seine se sont opposés dès la fin de la guerre à ceux de la Rive Droite que le Boulevard remplissait. La Gaîté-Montparnasse, le théâtre de Poche, la Huchette, le Théâtre de Babylone... Ces salles minuscules, sombres et sans confort, qui bouillonnent de découvertes et d'audace, furent surnommées paraît-il par les plus grands auteurs d'alors "Les pissotières du Quartier Latin". Ce sont elles cependant qui ont déniché tous les grands d'après guerre. Après 1968, ce sont surout les cafés-théâtres qui vont caractériser la Rive Gauche peu révélatrice depuis de nouveaux talents. Les lieux novateurs vont alors se déplacer vers la périphérie et la banlieue : Cité Universitaire, Cartoucherie de Vincennes, théâtres de Nanterre, Genevilliers, Aubervilliers, Bobigny...

Spectateur, Shakespeare, Russe, Réforme, Actors Studio, Mélodrame, Décentralisation...etc !

                                                                                                        

 

 Treteau de Tabarin PlDauphine1620-1630[1]                                                                                        Tréteau de Tabarin, place Dauphine, 17e siècle.

 

en voie d'épuisement....! S'adresser de préférence à : i.bournat@hotmail.fr ou message par ce blog

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